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Implantation géographique

L'école de pilotage de l'armée de l'air est implantée sur la base aérienne 709 "Commandant Ménard", à Cognac en Charente.
Située à quelques kilomètres du centre de Cognac, sur le territoire de la commune de Chateaubernard où elle occupe environ 450 hectares (90000m² de surface couverte), la base aérienne 709 est le lieu de stationnement de 2 unités du CEAA : l'EPAA 00.315 et le CFIP 00.322 (Centre de formation des instructeurs pilotes).
Elle est également en mesure d'accueillir et de supporter toute unité de combat, en assurant dans les meilleures conditions son activité opérationnelle.

Cognac, ville natale de François Ier, sous-préfecture de Charente, 20000 habitants, est située à 42 km de la préfecture Angoulême et de sa gare TGV.
Les huîtres de Marennes-Oléron sont à 60km, le port de La Rochelle à 100km, le vin de Bordeaux à 120 et Paris à 480km.

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Les missions de l'école
Unité du commandement des écoles de l'armée de l'air (CEAA), l'EPAA est une des écoles de formation du personnel navigant de l'armée de l'air.
L'école de pilotage de l'armée de l'air a pour missions principales :
- la formation au pilotage de base des élèves pilotes de l'armée de l'air quelle que soit leur origine, de l'aéronautique navale, occasionnellement de l'aviation légère de l'armée de terre (ALAT) et de pays étrangers;
- la formation initiale des élèves navigateurs officiers systèmes d’armes (ENOSA) depuis l'année 2000,
- la formation des sous officiers élèves moniteurs simulateurs de vol (EMOSIM) de l'armée de l'air et occasionnellement de pays étrangers,
- la transformation, la formation et la progression professionnelle des instructeurs de l'école.
Elle assure également quelques missions secondaires.

L'école forme :

Le Commandant de l'école

Le commandant de l'école est actuellement le Lieutenant-Colonel MILLE.

C'est le 26 juin 2003 que le Colonel Bruno CHEVASSU, commandant de la BA 709, a remis le commandement de l'EPAA 00.315 au Lieutenant-Colonel Stéphane MILLE.

Voici le cursus du Lcl Mille: - Né le 25/01/66 à Orange (84) - Bac C en 84 à Orange - Célibataire - Ecole de l'air promotion 86 "Général Dorance". - EAC 314 Tours en 89 (Brevet pilote de chasse en décembre). - Escadron de chasse 1/30 "Valois" à Reims (90-94) sur Mirage F1C. - Escadron de chasse 1/5 puis 3/5 à Orange (94-96) sur Mirage 2000. - Ecole de l'air (96-98) : chef de brigade promotion 96 "Colonel de Saxce" - EC 1/12 "Cambrésis" à Cambrai (98-2000) sur Mirage 2000. - Ecole Militaire (2000-01) : stagiaire de la 8° promotion du collège interarmées de défense (CID). - Commandant en second de l'EPAA 00.315 Cognac (été 2001).

- Nombreux détachements opérationnels : Tchad (91), Ex-Yougoslavie (94-95), Kosovo (99) et Arabie Saoudite (99-2000). Le Lcl Mille a à son actif 2300 heures de vol dont plus de 150 en 55 missions de guerre.

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L'organisation de l'école
La mission quotidienne d'instruction de l'école de pilotage s'appuie sur une organisation formée de quatre ensembles fonctionnels:
le commandement, l'instruction, le technique et le soutien.

- Le commandant de l'école et son second sont entourés de spécialistes conseillers : le commandant de l'escadron de soutien technique spécialisé (ESTS), le directeur des études, l'officier sécurité des vols, l'officier d'utilisation opérationnelle...
- La fonction instruction regroupe ,sous l'autorité du directeur des études, les 4 escadrons d'instruction en vol (EIV), la cellule contrôle qualité (CCQ) et la division instruction (simulateurs, labo anglais, service audiovisuel)
- La fonction technique de l'école est assurée par l'escadron de soutien technique spécialisé (ESTS 15/315) chargé de la mise en œuvre et de la maintenance de la flotte de TB30 Epsilon.
- Le soutien veille au suivi administratif des élèves et cadres de l'école et à la gestion du budget.

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Le personnel de l'école
Pour la formation de près de 200 élèves par an, l'EPAA (ESTS inclus) compte dans ses effectifs environ 360 personnes, dont 35 marins et 5 civils.
Plus d'un quart de ces personnels sont des officiers.
On compte :

Le personnel de l'école est composé à 75% de personnels non-navigants: une majorité de sous-officiers spécialistes, une vingtaine de militaires du rang techniciens (MTA) et quelques civils.
La majorité des sous-officiers de l'école est à l'ESTS : mécaniciens des spécialités propulsion, cellule/hydraulique et structure aéronef, électroniciens bords des spécialités avionique et équipement de bord, armuriers. Une quinzaine de moniteurs simulateurs de vol participent à la formation des élèves (pilotes, ENOSA) et assurent la formation de base des EMOSIM. Deux spécialistes photo-communication sont employés au sein d'une section audiovisuelle. Les autres sous-officiers sont secrétaires ou gestionnaires administratifs.
La moitié des militaires du rang techniciens (MTA) sont aides-mécaniciens à l'ESTS, les autres sont agents de bureautique.
Quelques civils (dont un bibliothécaire détaché de l'éducation nationale) occupent également des emplois de bureau.

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La plateforme

Les plans et limites du terrain actuel sont ceux du "camp d'aviation de Châteaubernard" créé, par le ministère de l'air, en 1938 et occupé de juin 1940 à août 1943 par les allemands. La base dispose de deux pistes en dur construites sous l'occupation et d'une piste en herbe (bande gazonnée de 800 x 35m).
La piste 05-23 (nord-est / sud-ouest) de 2400 x 45m est orientée dans le sens des vents dominants, la piste 09-27 (est / ouest) de 1890 x 60m est orientée dans le sens des vents forts.
La base est notamment équipée d'une médiathèque, d'un salon de coiffure, d'un cinéma, de gymnases, d'un centre solcial et d'un kiosque à journaux.
Cette configuration permet de limiter le vent latéral lors des phases de décollage et atterrissage.
Les pistes sont également utilisées par l'aéroclub de Cognac (site web "Les Ailes Cognaçaises").

La zone de travail
Le travail de l'école s'effectue dans les zones aéronautiques R49A et R49H, s'étendant sur 18000 km², de 900m d'altitude/mer à l'ouest et 1000m/mer à l'est jusqu'au niveau de vol 195 (6500m).
Cette zone de travail est subdivisée en secteurs de 50 km de long sur 15 à 25 km de large afin d'attribuer un volume de manoeuvre sécurisé pour chaque avion (ou patrouille).
Pour les missions de voltige, chaque secteur, possède en moyenne 4 axes matérialisés au sol par un repère bien visible (segment de route, de voie ferrée...).

La répartition optimale de toute l'activité sur l'ensemble des secteurs et des 74 axes, permet de limiter au maximum les nuisances sonores occasionées par le travail de l'école.

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L'historique de la base

Depuis le débarquement de 1942, la grande majorité de nos spécialistes et principalement nos pilotes, sont entraînés dans les nombreuses écoles de l'Empire Britannique et des U.S.A. (CFPNA)
Il est décidé de créer une chaîne d'écoles de pilotage françaises, tout en continuant d'envoyer du personnel s'entraîner dans les écoles anglaises et américaines. Cette chaîne comprend :
- une école de début à La Rochelle,
- une école de transformation à Cognac, dénommée Base école 705,
- une école de spécialisation chasse à Meknès (Maroc)
- une école de spécialisation bombardement à Avord
Les élèves sortant de l'école de début de la Rochelle viennent à Cognac pour s'initier au pilotage des avions modernes et passer leur brevet après une centaine d'heures de vol.
La réalisation du programme d'entraînement s'avére difficile. En effet, si l'école de début de La Rochelle peut immédiatement fonctionner grâce à l'appui de la R.A.F qui lui fournit ses avions ; il n'en est pas de même pour Cognac qui doit se contenter en l'absence d'un avion école type, de STAMPE, FIESELER STORCH et NORD 1000 que nous possédons alors.

	Stampe		Fieseler Storch

Toutefois, en août 1945, à Cognac, est créée l'école de transformation sur la base école 705 qui recoit le 13 septembre 1945 les dix premiers élèves de la promotion "Commandant Tulasne". Le choix d'un avion de transition s'impose. Le commandement se décide finalement pour une solution d'économie en récupérant en Allemagne les ARADO 96B d'entraînement de la Luftwaffe.

Arado 96

Ces avions au nombre de 56 sont convoyés de Leck à Cognac entre février et avril 1946. Ils rendent d'inappréciables services pendant deux ans mais leur usure mécanique, exigeant toujours plus de travail de la part des mécaniciens et le manque de pièces de rechange, provoquent leur réforme définitive. Ils sont remplacés peu à peu par les SIPA 10 et 11 de construction française, à partir de la fin de 1946 et pendant 1947. En mai 1946, l'école de début de La Rochelle, vient s'installer à Cognac avec son personnel et son matériel, des TIGER MOTH ; pendant l'été de la même année, l'école de Kasba-Tadla fût dissoute et ses avions BT9 américains sont amenés en renfort des avions de transition de Cognac.
En août 1947, la division des moniteurs et réentraînés, jusque là installée à Tours, fait aussi mouvement sur Cognac, avec une partie de sa flotte (MORANE 230, STAMPE, NORD 1000).
Ainsi donc, au milieu de l'année 1947, on peut dire que l'école de Cognac est à son apogée. Elle réunit sur le même terrain :
- le groupe Début, avec deux escadrilles équipées de Tiger Moth,
- le groupe Transition avec quatre escadrilles équipées de NORD 1000, BT9, ARADO 96, SIPA 10 et 11,
- la Division des moniteurs et réentraînés, avec trois escadrilles équipées de STAMPE, MORANE 230, NORD 1000, SIPA 10 et 11,

	SIPA 10		SIPA 11		Nord 1000

- une escadrille de navigation équipée d'AVRO-ANSON,

Avro Anson

- une escadrille de tir équipée de MILES-MASTER et ARADO 96,
- une escadrille de liaison et d'essais

Les années 47 et 48 passent, puis, des considérations stratégiques vont amener l'Etat-major à envisager la dissolution de l'école de Cognac et la création de l'école de Marrakech.

On commence donc par supprimer les escadrilles de navigation et de tri, instruction qui sera faite dans d'autres écoles. Puis c'est le tour du groupe Début qui fonctionnera à Marrakech. En septembre 49, la fermeture de l'école est arrêtée définitivement. Le groupe Transition rejoint Marrakech, la division de moniteurs et réentraînés s'installe à Cazaux.

A la date du 01.10.1949, l'école a effectué 111 925 heures de vol, elle a reçu 21 promotions d'élèves pilotes et a brevetés 480 d'entre-eux.

La division des moniteurs et réentraînés a instruit 13 promotions soit 104 moniteurs, 10 promotions de réentraînés soit 74 pilotes. Le 17 novembre 1949, à 17 heures 45, le dernier élève se posait, terminant le dernier brevet de l'école de pilotage de Cognac. La base école 707 est créée le 1er janvier 49 à Marrakech.

La formation se poursuit donc au Maroc sur STAMPE, MORANE, BT9, ces derniers étant remplacés par des NORTH AMERICAN T6 à partir de 1951. Au cours des dix années passées au Maroc, 62 000 heures de vol furent effectuées avec 3608 élèves pilotes instruits, 2495 obtiennent le macaron ; 768 élèves " moniteurs " ont été formés dont 695 avec succès. De plus, entre 1956 et 1958, une école de transformation " hélicoptère " située à Marrakech a formé avec succès 151 pilotes. Au cours de l'année 1961, le regroupement en métropole des écoles de pilotage, jusqu'alors installées au Maroc, est entrepris. La base école 707 de Marrakech est transférée à Cognac et reçoit la dénomination de Base Ecole 709. Les T6 rejoignent en février 1961, au rythme de douze avions par jour.

North American T6

La base école 709 voit croître l'importance de sa mission, puisqu'elle est désormais chargée de former, outre les sous-officiers de l'armée de l'air, les officiers mariniers pilotes de l'aéronavale. Cette décision est prise du fait de l'abandon par la marine de la base aéronavale de Kourigba. En 1965, le T6 est remplacé par le biréacteur Potez-Fouga CM 170 Magister. Cette même année, la division d'instruction est réorganisée en groupement école "GE 00.315", comprenant quatre escadrons d'instruction
en vol (EIV) et l'escadron d'instruction au sol (EIS).

Un T6 aux couleurs du GE315

Le 9 juin 67, le G.E 00.315 fête sa 50 000ème heures de vol sur Fouga Magister.
En février 1980 est créé un cinquième escadron d'instruction en vol , mettant en oeuvre un avion léger à hélice, le CAP 10 qui permet d'assurer la formation initiale en réduisant de 11 heures l'instruction sur Fouga.

	Fouga Magister
	Cap 10

A partir de mai 1984, les TB30 Epsilon s'installent et remplacent progressivement les Fouga Magister. Le 5e escadron est dissout en octobre 1984 et les Cap 10 sont affectés à la section d'instruction en vol de l'école de l'air (SIVEA devenu Escadron d'initiation aérienne en 90).

	TB30 Epsilon		3 générations d'avion école

Le 1er mai 1985, l'Escadron de formation des moniteurs (EFM 01.313) est transféré à Cognac par suite de la fermeture de la base d'Aulnat, il devient l'Escadron de Formation des Moniteurs et de Standardisation (E.F.M.S.).
Le 25 mars 1986, le G.E. 00/315 effectue sa 20 000ème heure de vol sur Epsilon, soit une moyenne de 1818 heures par mois (depuis mai 1984).
En 1989, le G.E. 00/315 fête les 100 000 heures de vol sur TB30 et voit naître, à cette occasion, la patrouille Cartouche Doré (ca vous dit quelque chose ?).
Au début des années 90, le G.E 00.315 est constitué de quatre escadrons d'instruction en vol, de l'escadron de formation des
moniteurs et de standardisation, et de l'escadron d'instruction sol.
En juin 1994, le 4e EIV (insigne épervier-nef) reprend la dénomination de 2e EIV (dissolution de l'ex-2e EIV ayant pour insigne le Moloch).
Le 1er août, le GE devient Ecole de pilotage de l'armée de l'air. Le 3e EIV est mis en sommeil en mars 1995. Le 7 juillet, l'EFMS devient l'escadron de contrôle et de standardisation (ECS). C'est à partir du 1er semestre 2000, dans le cadre de la restructuration des écoles (Dissolution de l'école des navigateurs officiers systèmes d'armes ENOSA de Toulouse, passage à un cursus unique de formation des pilotes), que l'EPAA se voit confier ses missions actuelles.
Le 4e escadron est reformé et reprend les traditions de l'ex 2e eiv et le 3e escadron est réactivé après cinq années de sommeil.

Les commandants successifs de l'école ...
De la création en 1964 du Groupement école (GE 00.315) devenu Ecole de pilotage de l'armée de l'air (EPAA 00.315) en 1994.

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La cellule contrôle qualité

La cellule contrôle qualité, héritiaire des traditions de l'EFMS (Escadron de Formation des Moniteurs et de Standardisation), est chargée du contrôle et de la standardisation de l'instruction en vol, des tests élèves, du suivi et de l'attribution des cartes de circulation aérienne et de la formation des moniteurs affectés à l'EPAA. La CCQ est commandée par le Commandant SENS.

Insigne de la CCQ

Définition héraldique de l'insigne de la CCQ
" Tranché de gueules et de sable. Sommé d'une étoile d'or. Chargé en barre d'un parchemin au naturel portant inscription MAGISTER DIXIT d'argent traversant une couronne de chêne et de laurier d'argent "

Symbolisme
L'étoile représente le signe distinctif du personnel navigant.
La couleur rouge symbolise l'ardeur dans la mission et la couleur noire le côté obscur de la fonction de moniteur.
L'inscription "Magister dixit", "le maître l'a dit" symbolise l'enseignement magistral dispensé par les moniteurs de l'E.F.M.S.

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L'escadron de soutien technique spécialisé 15.315

L'organisation de l'ESTS est spécifique aux unités de maintenance du CEAA : une cellule de commandement, un groupe d'entretien journalier (GEJ) chargé de la mise en oeuvre et de la maintenance du premier niveau technique (NTI 1), un groupe d'entretien périodique chargé de la maintenance du deuxième niveau technique (NTI 2). La maintenance de niveau 3 des cellules est réalisée par une entreprise civile à Dinard. Placé sous l'autorité du commandant de l'EPAA, l'ESTS 15.315 est chargé de la mise en oeuvre et de la maintenance des TB30 Epsilon de l'EPAA et du CFIP 00.322.

Insigne de l'ESTS

Définition héraldique de l'insigne de l'ESTS
"Roue crénelée d'argent sur champ d'azur chargé en pointe d'une senestrochère au naturel tenant un avion de sable"

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1^er Escadron d'instruction en vol "aspirant Jacques CASANEUVE"
(les "Verrat")

Définition héraldique de l'insigne de l'EIV 01.315 "Ecu moderne de sinople à la filière d'or chargé en flan dextre d'une hure de sable. En pointe étoile d'or surmontée d'une aile stylisée du même". Symbolisme L'insigne symbolise la vocation école de l'escadron. L'étoile et l'aile d'or rappellent l'insigne d'élève pilote tandis que la couleur verte symbolise la foi et l'espérance. Le sanglier représente la tenacité indispensable à la réussite.

Insigne du 1er EIV

Cet escadron est parrainé par l'Aspirant Jacques CASANEUVE.
Jacques Casaneuve est né le 11 mars 1918 à Fontainebleau. Il a disparu en combat aérien, le 13 octobre 1944, au cours d'une mission de protection d'un avion de reconnaissance P2, dans la région de Minsk, en Prusse orientale.
Trois victoires : 2 Me 109 abattus en France (1940) et 1 FW 190 abattu
en U.R.S.S. (1944).
Campagne de France 1940, il est blessé en combat aérien le 5 juin.
Après la Tunisie, il rejoint l'escadrille Normandie-Niémen sur le front russe en août 1944.
Décorations :
- Croix de guerre avec 3 palmes.
- Médaille des Blessés.
- Ordre de "l'Etoile Rouge" Soviétique.
- Ordre de la "Guerre pour la patrie" soviétique

Cet escadron est commandé par le Commandant BLANDIN.

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2^e Escadron d'instruction en vol "Joseph FRANTZ"
(les "Raffiot")

Définition héraldique de l'insigne de l'EIV 02.315 "D'azur à la bordure or chargé d'un épervier essorant du même issant d'une nef d'argent voguant sur une onde du même. En canton dextre du chef étoile d'or." Symbolisme L'ensemble oiseau-bateau symbolise la double vocation de l'escadron qui assure la fonction aéronautique à la fois du personnel de l'Armée de l'Air et de la Marine et rappelle le caractère de l'escadron. L'étoile d'or représente le signe distinctif du personnel navigant.

Insigne du 2e EIV

Cet escadron est parrainé par Joseph FRANTZ.
Joseph Frantz est né le 7 août 1890 à Beaujeu (Rhône).
Brevet civil n°363 du 1er février 1911. Brevet militaire n°170.
Il est décédé le 12 septembre 1979 à Paris.
1911 : record de durée avec deux passagers en tenant l'air 4h27mn.
26 mars 1912 : record de hauteur avec 2 120 m.
Avril 1912 : record mondial de parcours à quatre personnes.
5 octobre 1914 : première victoire mondiale, obtenues en combat aérien,
avec le mécanicien Louis Quenault.
20 mai 1915 : seconde victoire, sur Voisin.
Décorations :
- Commandeur de la Légion d'Honneur.
- Médaille Militaire.
- Croix de guerre 1914-1918.
- Médaille de l'Aéronautique

Cet escadron est commandé par le Capitaine KAMENKA.

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3^e Escadron d'instruction en vol "Commandant Christian MARTELL"
(les "Roumis")

Définition héraldique de l'insigne de l'EIV 03.315 "Guerrier romain casqué d'or et de gueules portant cape du même, tunique d'azur et de sinople. Armé à dextre d'un glaive azur à garde et à senestre d'un bouclier azur chargé d'une étoile et aile d'or". Symbolisme Le guerrier romain traduit de façon visible l'indicatif de l'escadron " ROUMI ". Terme, déformation du mot "Romain" dont usaient les indigènes d'Afrique du Nord de religion musulmane pour désigner les infidèles de race latine. Le guerrier symbolise également l'ardeur et la volonté dans l'action qui doivent celles de tout pilote militaire à chaque moment de sa carrière,en particulier pendant son stage en école de début. L'étoile d'or représente le signe distinctif du personnel navigant.

Insigne du 3e EIV

Cet escadron est parrainé par le Commandant Christian MARTELL.
Lucien MONTET, dit Christian Martell est né le 14 mars 1914 à St Etienne.
Engagé comme élève pilote, il est breveté en 1937. Affecté à Etampes, puis Romilly et à Salon de Provence en 1940 comme moniteur.
1942-1943 : Ecole de réentraînement puis affecté au groupe " Alsace ".
14 mai 1943 : 1ère victoire aérienne.
1943-1944 : Commandant du groupe " Alsace "
1945 : Commandant de l'O.T.U. 80 à Ouston - Grande-Bretagne.
Totalise 6 victoires aériennes.
31 août 1945 : Trouve la mort en service aérien commandé, aux commandes d'un Spitfire.
Décorations :
- Officier de la Légion d'Honneur - Croix de la Libération.
- Médaille de la Résistance - Croix de Guerre
- Distinginshed Flying Cross (GB)
- Air Force Medal et Silver Star (USA).

Cet escadron est commandé par le Commandant VERBOIS.

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4^e Escadron d'instruction en vol "Capitaine Albert LITTOLFF"
(Les "Moloch")

Cet escadron est parrainé par le Capitaine Albert LITTOLFF.
Albert Littolff est né le 23 octobre 1911 à Cornimont (Vosges).Engagé volontaire en 1931, il obtient son brevet de pilote en juillet 31. Il rejoint le Groupe de Chasse 3/7 au début du conflit, il sera le premier As sur MS.406.
Suite à l'appel du 18 juin, il s'envole pour l'Angleterre à bord de son D.520. Il intègre l'Escadrille de Chasse n°1 (EC1), constituée en décembre 40 et part en Afrique du Nord aider la R.A.F.
Il se joint au GC 3 Normandie en décembre 42. Le capitaine Littolff est abattu le 16 juillet 43. Son corps sera retrouvé dix ans plus tard.
Décorations :
- Chevalier de la Légion d'Honneur - Compagnon de la Libération
- Médaille Militaire - Croix de Guerre 39-45 (10 citations)
- Médaille Coloniale (agrafe "Libye") - Chevalier de la Couronne d'Italie
- Ordre de la Guerre pour le Salut de la Patrie (URSS)
- Croix de Guerre tchèque

Cet escadron est commandé par le Commandant MICHAUX.

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A propos...

Cette page a été réalisée en grande partie grâce au très complet site Web de l'école :
http://www.epaa-cognac.net
D'autres informations proviennent du Livret d'Accueil 2001

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Date de création : 17/02/2006 @ 11h25
Dernière modification : 20/02/2006 @ 18h53
Catégorie : Informations
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